Une réponse directe à l'impulsion technologique avec les États-Unis

Une réponse directe à l’impulsion technologique avec les États-Unis

L’Union européenne commence à évoluer avec une plus grande décision afin de ne pas être laissée dans la course à l’intelligence artificielle (IA), où les États-Unis et la Chine marquent le rythme. Il y a un peu plus d’un mois, la Commission européenne a annoncé un investissement de 150 000 millions d’euros avec cet objectif. Maintenant, il faut une nouvelle étape axée sur le renforcement de sa souveraineté technologique dans les secteurs clés, avec un nouvel investissement de 1,3 milliard d’euros.

L’objectif de l’investissement. L’initiative vise à accélérer l’adoption de l’intelligence artificielle dans les entreprises et les administrations publiques, renforçant également les capacités des services cloud et de la cybercrats. À Bruxelles, ils ne laissent aucun doute: ils considèrent cette technologie comme critique et stratégique pour l’avenir de l’Europe et sa souveraineté numérique. Par conséquent, il est inclus dans le programme Europe Digital (Digital) pour la période 2025-2027.

Ainsi, l’investissement sera divisé. Il n’a pas été détaillé le nombre de millions qui recevront chaque zone, mais il a été défini comment le budget sera distribué.

  • Expérimentez des environnements immersifs, appelés «mondes virtuels», appliquez le droit de l’IA et développez des espaces de données communs avec une approche efficace de la consommation d’énergie.
  • Renforcer les centres européens d’innovation numérique (EDIH) pour faciliter l’adoption de l’intelligence artificielle dans les entreprises et les administrations publiques.
  • Promouvoir le projet de destination Earth, qui cherche à construire un modèle numérique de la planète pour soutenir la gestion des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique.
  • Renforcer les capacités de cybersécurité, y compris le développement de la réserve de cybersécurité de l’UE.
  • Promouvoir la formation et l’attraction des talents dans les compétences numériques à partir de centres éducatifs et de formation professionnelle.
  • Affichez le nouveau portefeuille d’identité numérique de l’UE et son infrastructure de fiducie et favorisez son adoption dans les États membres.
  • Accélérez la numérisation du secteur public grâce au développement de services interopérables, efficaces et de haute qualité.

Appel ouvert. La Commission européenne ouvrira en avril 2025 les premiers appels du nouveau programme de travail d’Europe Digital, avec d’autres prévus tout au long de l’année. Les bases seront disponibles dans le portail de financement officiel de l’UE et permettra de présenter des projets axés sur l’intelligence artificielle générative, la cybersécurité, les mondes virtuels, les services publics numériques et l’identité numérique européenne, entre autres.

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Ces appels ne distribuent pas des fonds sans plus: ce sont des processus compétitifs où les entités intéressées doivent soumettre des propositions concrètes, avec des objectifs clairs et des plans d’exécution détaillés. Si le projet convainc, vous pouvez recevoir un financement pour son développement, sa mise en œuvre et son application dans la vie réelle. Ainsi, les destinataires spécifiques des 1,3 milliard d’euros annoncés aujourd’hui n’ont pas encore été définis.

Vers une dépendance étrangère inférieure. Comme indiqué dans la page du programme numérique Europe, « l’important est que l’Europe ne dépend pas des systèmes et des solutions d’autres régions du monde ». Dans cette ligne, la Commission européenne a promu différentes initiatives stratégiques pour renforcer son autonomie technologique. L’un d’eux est la loi sur les puces, créée pour faire face à la rareté des semi-conducteurs.

Vous êtes susceptible de faire confiance à l'IA du futur que les actuels. La raison: ils nous montrent comment ils pensent

Et qu’en est-il de la réglementation? L’Union européenne a été positionnée comme un pionnier du monde étant le premier à réglementer l’intelligence artificielle, mais les critiques sont rapidement arrivées. Plusieurs experts ont averti qu’un cadre réglementaire pouvait arrêter l’innovation, à un moment où l’Europe rivalise avec des géants comme les États-Unis et la Chine. Le président français lui-même, Emmanuel Macron, a décrit les règles du bloc comme « punitives » et a revendiqué une stratégie plus compétitive pour stimuler une IA européenne.

À la fin de l’année dernière, peu de temps avant de commencer son deuxième mandat à la tête de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen a reconnu que les startups européennes sont clairement désavantagées contre leurs homologues américains et ont proposé de nouvelles mesures pour combler cet écart. Il sera nécessaire de voir si ces efforts donnent des résultats et permettent à l’ancien continent de se positionner mieux dans la carrière d’intelligence artificielle, de développement technologique et de souveraineté numérique attendue depuis longtemps.

Images | Alexandre Lallemand | Igor Omilaev | Markus Spiske

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