Il possède des puces AMD et ses performances sont spectaculaires
Frontier, l'ambitieuse machine du laboratoire national d'Oak Ridge (États-Unis), n'est plus le supercalculateur le plus puissant qui existe. La première place du classement TOP500 Il est désormais occupé par « El Capitan »une machine hébergée au Lawrence Livermore National Laboratory (États-Unis) et construite par Hewlett Packard. Sa force brute est assurée par les APU Instinct MI300A d'AMD, qui fonctionnent main dans la main avec les processeurs EPYC 9005.
Comme prévu, AMD n'a pas manqué l'occasion de capitaliser sur la présence de son matériel dans ce qui est déjà le supercalculateur le plus puissant de la planète. « Nous sommes ravis de voir que 'El Capitan' s'est imposé comme le deuxième supercalculateur doté de la technologie AMD à surmonter la barrière de l'exaflop et à devenir la machine la plus rapide au monde (…) C'est un témoignage du travail qu'AMD a réalisé out , Lawrence Livermore National Laboratory et Hewlett Packard », a déclaré Forrest Norrod, vice-président d'AMD.
Ses 1 742 exaflops l'ont propulsé directement au sommet
Le cahier des charges d'El Capitan est monstrueux, comme on peut le deviner. Ceux de Frontier, son prédécesseur comme supercalculateur le plus puissant du monde, étaient déjà là, mais les chiffres de la machine assemblée par Hewlett Packard sont choquants. Et il regroupe pas moins de 11 039 616 cœurs et délivre 1 742 PFlops/s Rmax et 2 746,38 PFlops/s Rpeak. Pour mettre ces chiffres en contexte, il suffit de remarquer que Frontier intègre 9 066 176 cœurs et délivre 1 353 PFlops/s Rmax et 2 055,72 PFlops/s Rpeak.
L'un des projets les plus intéressants dans lequel « El Capitan » pourra probablement apporter une contribution pertinente est la fusion nucléaire.
Le Laboratoire national Lawrence Livermore utilisera ce supercalculateur pour mener à bien un large éventail de projets scientifiques. À mon avis, l'un des plus intéressants dans lequel 'El Capitan' est le plus susceptible peut apporter des contributions pertinentes C'est la fusion nucléaire. En effet, ce centre de recherche américain installé en Californie abrite l'expérience de fusion nucléaire NIF (confinement inertiel).
Nous avons déjà passé en revue les chiffres d'« El Capitan », mais nous n'avons pas encore remarqué une caractéristique qui est également très importante : son efficacité énergétique. Il se classe actuellement 18ème sur la liste Green500 avec une puissance de 29 581 kW et un rendement de 58 889 GFlops/watt. Pas mal du tout si l’on garde à l’esprit qu’il s’agit du supercalculateur le plus puissant qui existe à l’heure actuelle. Les chiffres de Frontier, qui occupe la 22ème position de ce classement, s'élèvent à une puissance de 24.607 kW et un rendement de 54.984 GFlops/watt. Si l'on s'en tient encore à l'efficacité énergétique, c'est « El Capitan » qui en sort victorieux.
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