Comment une utilisation accrue d'IA peut déclencher l'anxiété

Comment une utilisation accrue d’IA peut déclencher l’anxiété

Une nouvelle étude du professeur Guy Hochman et Adi Frenkenberg de la Baruch Ivcher School of Psychology de l’Université Reichman présente de nouvelles découvertes sur la relation entre l’anxiété, la motivation et la dépendance à l’intelligence artificielle, explorant comment l’utilisation de l’IA nous affecte émotionnellement.

Ces dernières années, l’IA est devenue une partie intégrante de nos vies, révolutionnant de nombreuses industries et remodelant la façon dont nous apprenons, travaillons et prenons des décisions. Mais une nouvelle étude, publiée dans la revue Systèmessoulève de nouvelles questions sur les conséquences émotionnelles de l’utilisation de l’intelligence artificielle.

L’étude, qui s’est concentrée sur le lien entre l’anxiété, la motivation et la dépendance à l’utilisation de l’IA, a révélé des informations importantes sur la façon dont nous adoptons les technologies intelligentes. L’une de ses principales résultats a identifié une relation en forme de U entre l’anxiété et l’utilisation de l’IA, décrite ici:

  • L’utilisation minimale de l’IA augmente l’anxiété – les gens avec une exposition limitée à l’intelligence artificielle font l’expérience de l’anxiété anticipée – la durée des conséquences futures et inconnues. Ils perçoivent l’IA comme une menace, ont du mal à lui faire confiance et évitent de l’utiliser, ce qui peut les entraver professionnellement et les laisser désavantage.
  • L’utilisation modérée de l’IA réduit l’anxiété – celles qui utilisent l’IA de manière contrôlée et mesurée se sentent confiantes et en contrôle. Ils apprennent à l’utiliser judicieusement, à comprendre ses limites et à se sentir plus à l’aise de travailler avec.
  • L’utilisation excessive de l’IA augmente un autre type d’anxiété – les gens qui deviennent trop dépendants de l’IA développent une anxiété de dépendance – c’est-à-dire qu’ils pensent qu’ils ne peuvent plus prendre de décisions sans elle. Cette dépendance peut nuire à leur capacité à penser indépendamment, à résoudre les problèmes et à ressentir un sentiment de contrôle sur leur travail.

L’étude a été menée parmi 242 participants, âgés de 18 à 73 ans, des pays anglophones. Les participants ont rempli des questionnaires validés pour évaluer leurs niveaux d’anxiété liée à l’IA, les motivations de l’utilisation de l’IA et une éventuelle dépendance à la technologie. Les résultats de l’étude révèlent que l’utilisation de l’IA n’est pas seulement une question technologique mais aussi une question psychologique.

La recherche contribue à une compréhension plus approfondie des motivations émotionnelles et des barrières associées à l’adoption des technologies intelligentes. Il souligne la nécessité de stratégies de mise en œuvre équilibrées qui permettent une intégration efficace et durable de l’IA, tout en atténuant les risques et en réduisant l’anxiété et la dépendance dans un monde de plus en plus axé sur la technologie.