Le CERN a un plan pour rendre possible l’impossible.  Si tout se passe bien, cela renversera à jamais le modèle standard.

L’engouement pour les GPU NVIDIA en Chine dépasse toutes les attentes. Et les sanctions ne l’arrêtent pas

La force de NVIDIA dans l’industrie du matériel pour les applications d’intelligence artificielle (IA) est écrasante. Actuellement, la société dirigée par Jensen Huang représente environ 80 % du marché des GPU pour ce scénario d’utilisation et, bien que rivaliser avec d’autres grandes entreprises technologiquescomme AMD, Intel, Google ou Amazon, rien ne semble indiquer que leur position dominante sera modifiée à court ou moyen terme.

La relation entre NVIDIA et le marché chinois est particulière. Ce dernier est suffisamment grand pour être important pour l’entreprise de Jensen Huang, mais depuis l’entrée en vigueur du dernier paquet de sanctions contre la Chine déployé par le gouvernement américain, elle ne peut pas y vendre ses GPU les plus performants. NVIDIA ne peut pas livrer ses puces A100 ou H100 à ses clients chinois. Ni les A800 ou H800, un peu moins puissants. Pas même le GPU GeForce RTX 4090.

Comme prévu, la Chine a un plan pour répondre aux interdictions imposées par l’administration américaine. MetaX, Alibaba, Biren Technology, Moore Threads, Innosilicon, Zhaoxin, Iluvatar CoreX, DenglinAI ou Vast AI Tech ne sont que quelques-unes des entreprises chinoises qui Ils développent déjà des puces avancées pour l’IA. Cependant, le « déclin » de NVIDIA en Chine favorise particulièrement Huawei, qui dispose déjà des puces Ascend AI prêtes à tenter de combler le vide qu’elle va vraisemblablement laisser sur le marché.

La fièvre des GPU NVIDIA en Chine dépasse toutes les attentes

Considérer NVIDIA comme mort en Chine serait une erreur. À moyen et long terme, nous verrons comment cela se passe dans le pays dirigé par Xi Jinping, mais à court terme, il pourra vraisemblablement continuer à vendre ses GPU pour l’IA. On ne sait toujours pas quelles puces elle pourra livrer à ses clients chinois, ni à quelles entreprises elle pourra les proposer, mais Gina Raimondo, la secrétaire américaine au Commerce, a mis sur la table la possibilité de NVIDIA continue de développer ses activités dans ce pays asiatique aux proportions continentales.

De nombreuses entreprises chinoises non technologiques se font concurrence pour mettre la main sur les GPU NVIDIA AI

 » NVIDIA peut, veut et doit vendre des puces IA à la Chine car la plupart d’entre elles sont utilisées dans des applications commerciales. […] Ce que nous ne pouvons pas approuver, c’est qu’elle envoie ses puces d’IA les plus sophistiquées et les plus performantes, car elles permettront à la Chine de former ses modèles d’IA de pointe », a noté Raimondo la semaine dernière.

Cette déclaration identifie très probablement l’entreprise que NVIDIA va pouvoir continuer à se développer en Chine. En fait, c’est déjà le cas. Selon le South China Morning Post, de nombreuses entreprises chinoises se font concurrence pour obtenir des GPU NVIDIA pour l’IA. Et, étonnamment, une bonne partie d’entre eux ne sont pas expressément dédiés à la technologie.

L’une de ces sociétés est L&A Design. Elle est spécialisée dans l’aménagement paysager, elle a donc probablement besoin de GPU pour mener à bien ses projets commerciaux, et pas nécessairement pour former des modèles d’IA avancés. Selon SCMP, cette société a passé une commande à NVIDIA pour un total de 128 serveurs contenant des puces hautes performances pour une valeur totale de 60,5 millions de dollars.

Et apparemment, ce n’est qu’une des nombreuses entreprises chinoises qui Ils ne sont pas expressément dédiés à la technologie qui se précipitent pour acheter du matériel chez NVIDIA. Force est de constater que malgré les tensions entre les États-Unis et la Chine, la santé de cette entreprise reste inébranlable.