Les grands modèles linguistiques peuvent-ils remplacer les participants humains dans certaines études de marché futures ?

Le Financial Times conclut un accord de contenu ChatGPT

Le Financial Times a conclu lundi un accord de partenariat avec le créateur de ChatGPT, OpenAI, qui intégrera le journalisme du média dans son chatbot.

L'accord permet à certains résumés, citations et liens attribués des rapports du FT d'apparaître dans les réponses ChatGPT aux requêtes pertinentes.

« Il s'agit d'un accord important (…) qui reconnaît la valeur de notre journalisme primé et qui nous donnera un premier aperçu de la façon dont le contenu est diffusé grâce à l'IA », a déclaré John Ridding, PDG du groupe FT.

Le partenariat fait suite à une série d'accords de licence de contenu récents conclus par OpenAI dans le but d'enrichir la base de connaissances de ChatGPT avec des sources fiables.

Ces derniers mois, Associated Press, l'allemand Axel Springer, le quotidien français Le Monde et le conglomérat espagnol Prisa Media ont également conclu des accords de contenu avec OpenAI.

OpenAI, soutenu par Microsoft, courtise activement les sociétés de médias alors que la surveillance s'intensifie autour des allégations de violation des accords de droits d'auteur par AI et du potentiel de la technologie à diffuser des informations erronées.

Les négociations en vue d’un accord de partage de contenu similaire avec le New York Times ont échoué et le géant américain de l’information a poursuivi en décembre OpenAI devant un tribunal fédéral américain.

Le Times a accusé OpenAI de reproduire et de reconditionner des parties de ses reportages et articles exclusifs lors de la formation des modèles de langage sous-jacents qui alimentent ChatGPT.

OpenAI a fortement réagi, arguant que l'utilisation de données accessibles au public, y compris des articles de presse, à des fins de formation générale, constitue une utilisation équitable.

Le procès souligne les tensions juridiques latentes entre les entreprises technologiques qui construisent de grands modèles linguistiques et les éditeurs de presse, durement touchés financièrement, qui protègent farouchement la propriété intellectuelle.