La startup d'IA de Musk lève 6 milliards de dollars supplémentaires
La startup xAI du magnat de la technologie milliardaire Elon Musk a déclaré avoir levé 6 milliards de dollars auprès d'investisseurs lors de son dernier cycle de financement, alors qu'elle lutte contre une forte concurrence sur le marché de l'intelligence artificielle.
L'entreprise, dont le produit phare est le chatbot Grok, a obtenu le soutien d'investisseurs en capital-risque américains, des fabricants de puces NVIDIA et AMD, ainsi que de fonds d'investissement d'Arabie Saoudite et du Qatar, entre autres.
Musk a averti à plusieurs reprises que l’IA représentait un risque pour la civilisation humaine, mais il fait pression pour investir davantage dans le secteur et xAI a déjà levé 6 milliards de dollars en mai.
La société est aujourd'hui l'une des startups les plus valorisées au monde, avec une valorisation estimée à 50 milliards de dollars, bien qu'elle reste éclipsée par les 157 milliards de dollars estimés de son principal concurrent OpenAI.
Malgré les estimations exorbitantes, les critiques ont souligné que les entreprises d’IA brûlent leurs liquidités et n’ont toujours pas de voie claire vers la rentabilité.
En annonçant le financement lundi, xAI a déclaré qu'elle utiliserait l'injection de liquidités pour « expédier des produits révolutionnaires qui seront utilisés par des milliards de personnes ».
Cela permettrait également « d'accélérer la recherche et le développement de technologies futures permettant à l'entreprise de comprendre la véritable nature de l'univers ».
Musk, qui est également le patron de SpaceX et de Tesla et l'un des principaux soutiens du président élu américain Donald Trump, a écrit sur son compte X que « beaucoup de calcul est nécessaire » pour alimenter les produits d'IA.
Il a lancé l’entreprise en juillet 2023, peu après avoir signé une lettre ouverte appelant à une pause dans le développement de modèles d’IA puissants.
Musk engage actuellement une action en justice contre OpenAI, créateur de ChatGPT, qu'il a cofondé en tant qu'organisation à but non lucratif en 2015 avant de la quitter en 2018, alléguant que sa conversion en entreprise à but lucratif viole des engagements juridiquement contraignants.
