La même chose s'est produite avec les navigateurs Web.

La même chose s'est produite avec les navigateurs Web.

L'événement a eu lieu mercredi Méta Connect 2024et nous y avons pu découvrir de nouvelles fonctionnalités marquantes telles que les lunettes de réalité augmentée Orion ou les nouvelles lunettes de réalité mixte abordables de l'entreprise, les Meta Quest 3S.

Ce dont on a moins parlé, c'est Llama 3.2, la nouvelle version de LLM, désormais multimodale, avec laquelle l'entreprise continue de tenter de conquérir ce segment.

Qu'il continue de se vanter que son IA est Open Source est presque la moindre des choses : ce qui est curieux, c'est qu'en Appel 3.2 Non seulement des chatbots concurrents de ChatGPT ou Claude sont proposés, mais aussi des versions « compactes » destinées à nos mobiles.

Meta veut se faufiler dans notre mobile avec Llama

Il est vrai que Llama 3.2 aura un modèle géant 405B (405 milliards de paramètres) et deux modèles plus conventionnels (90B et 11B), mais Il proposera également deux modèles légers avec 1 000 et 3 000 millions de paramètres (respectivement 1B et 3B) qui, comme on dit, veulent « entrer » dans nos téléphones.

Repères
Repères

Les performances des modèles « légers » de Llama 3.2 sont prometteuses. Il n’est pas du tout sûr que cela soit d’une grande aide.

Selon l'analyse interne de Meta, les performances de ces modèles sont comparables à celles de concurrents tels que Gemma 2 2.6B ou Phi-3.5-mini dans des tâches telles que générer des résumés, réécrire des textes ou suivre des instructions.

dans l'entreprise ont collaboré avec Qualcomm et MediaTek dans cette évolution, ce qui suggère un fonctionnement fluide dans ces puces.

Objectif 1
Objectif 1

Il est clair qu'ils veulent pouvoir mettre Llama sur nos téléphones, mais il existe un composant logiciel qui devrait montrer à Meta à quel point c'est difficile.

Le navigateur Internet.

Le piège du navigateur « par défaut »

C'est comme ça. L’une des grandes guerres technologiques a eu pour protagonistes les navigateurs. L'essor d'Internet a fait de Netscape l'OpenAI de la fin des années 90. Microsoft a rapidement coupé les ailes de ce projet et a réussi à intégrer Internet Explorer dans une partie intégrante de Windows… pendant un certain temps.

Microsoft, 10 ans après que l'UE a mis fin aux persécutions liées à l'enquête antitrust

Puis sont arrivés Firefox, les procès antitrust, le fameux écran de vote et un Google Chrome qui a écrasé tous ses concurrents, dont Safari, avec une part réduite (seulement 9,4 %) même sur Mac.

Cela sur PC, bien sûr, car avec l'arrivée des smartphones Google et Apple voulaient nous serrer la vis. Bien sûr, cela en valait la peine : ces navigateurs intégraient des moteurs de recherche, et ces moteurs de recherche rapportaient beaucoup d’argent.

Et c'est ainsi que nous arrivons à une situation comme celle actuelle dans laquelle nos smartphones nous permettent certes d'utiliser d'autres navigateurs, mais le navigateur par défaut, celui préinstallé, est Chrome sur Android et Safari sur iOS. Et peu de gens changent de navigateur par défaut, et Google et Apple le savent.

Navigateur mobile
Navigateur mobile

Part de marché mondiale des navigateurs sur appareils mobiles. Chrome et Safari sont présents sur 9 appareils sur 10.

Cela signifie que deux utilisateurs sur trois utilisent Chrome comme navigateur sur leur mobile (66,2%, selon Statcounter GlobalStats), et près d'un utilisateur sur quatre utilise Safari (23,26%, même source), ce qui gagne ici beaucoup grâce à l'immense popularité de l'iPhone.

Existe-t-il d'autres navigateurs disponibles sur iOS et Android ? Bien sûr. Savez-vous quel est actuellement leur quota commun ? Seulement 10 %, qui se réduit à 6% si l'on exclut le navigateur de Samsung, qui profite logiquement aussi de la popularité de ses téléphones mobiles pour faire (un peu) profit.

Google, Apple et Microsoft ne vont pas du tout rendre les choses faciles

La situation des navigateurs mobiles nous fait réfléchir à l’avenir de l’IA sur nos PC et ordinateurs portables. Les mouvements que nous observons ces derniers mois le confirment :

  • Google. Gemini intègre tout ce qu'il peut dans le cadre de l'expérience Android pour aller au-delà de ce que nous pouvions faire jusqu'à présent avec l'Assistant Google.
  • Pomme. Le lancement d'Apple Intelligence comme partie intégrante d'iOS, iPadOS et macOS pose exactement la même chose pour les iPhones, mais aussi pour iPad ou Mac.
  • Microsoft. Les copilotes nous entourent, et petit à petit ils deviennent aussi un composant natif de Windows 11.

Les trois principaux protagonistes de l’expérience logicielle sur nos téléphones mobiles et nos PC proposent désormais leurs expériences d’IA par défaut – comme ils l’ont déjà fait avec le navigateur – et laissent leurs concurrents dans une nette situation désavantageuse.

Meta, Anthropic et même OpenAI sont confrontés à un avenir compliqué : à moins qu'ils ne puissent proposer un développement avec des fonctionnalités différentielles, Il nous sera très difficile de les utiliser parce que « hé, on a déjà un chatbot pré-installé et c'est pas mal. »

C’est ce qui s’est passé avec les navigateurs, insistons-nous. Et il est très probable que cela finisse par se produire avec ces plateformes d’IA qui veulent s’introduire dans nos PC et nos téléphones mobiles.

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