Insurtech avec un plus grand potentiel que la technologie financière

Les insurtechs ont une meilleure capacité de croissance que les fintechs, car leur modèle économique leur permet d’obtenir des bénéfices plus élevés, en plus du fait que les sociétés de technologie d’assurance ont des délais d’introduction en bourse plus courts que la plupart des startups en général et avec un développement lent, montrent une expansion plus soutenue, selon des recherches récentes.

L’étude réalisée par le groupe japonais NTT DATA, a détaillé que l’Insurtech au Mexique fait face à un marché nettement plus petit que celui desservi par la technologie financière ou la fintech, en plus du fait qu’une plus grande valeur est perçue créée par cette dernière, tout au long de ce que l’étude souligne « se reflète dans la grande différence de capitalisation boursière ».

Cependant, les attentes de croissance demeurent dans le secteur, puisque 210 Insurtechs ont été trouvées en Amérique latine, dont 115 au Brésil et 39 au Mexique, selon les recherches menées par Finnovista et Mercado Pago.

Une partie de l’engouement pour les technologies d’assurance s’est traduite par une augmentation des investissements dans le segment, qui s’est élevé à 10,1 milliards de dollars dans le monde, soit une augmentation de 38 % par rapport à 2020.

De plus, les financements reçus dans l’insurtech au cours des deux dernières années, ont représenté 50% du financement total du secteur.

Miser sur l’intelligence artificielle

L’analyse du groupe japonais a identifié que le secteur de l’insurtech et de l’assurance suit une forte tendance à l’adaptation des technologies de l’intelligence artificielle (IA) et de l’Internet des objets, pour laquelle ils prévoient une intégration de ces outils dans les compagnies d’assurance concernées.

Dans le cadre de l’adaptation technologique des assureurs, leur investissement dans les startups tech a culminé, selon le rapport « Insurtech 2022 Global Outlook ». L’estimation est plus proche de 18 000 millions de dollars investis dans des entreprises technologiques.

En plus de ce qui précède, 61 % des assureurs traditionnels utilisent déjà l’Internet des objets pour améliorer leur capacité à prévoir et à analyser les risques, puisqu’il leur permet de suivre le comportement de leurs clients et d’encourager les changements de comportement.